Présentation

Naïma, pouvez vous nous en dire plus sur vous ?

Je suis mère au foyer, j’ai 3 enfants. Je suis française, d’origine marocaine. J’habite en France depuis 28 ans. J’ai fait des études supérieures en informatiques.

Depuis quand est-ce que vous cuisinez ?

Depuis que je me suis mariée. Je me souviens que ma mère m’avait offert un beau livre de cuisine marocaine (quand j’allais quitter le Maroc pour ma nouvelle vie) et elle espérait que je m’y mettrais. Parce que chez nous, une fille qui ne sait pas faire la cuisine est un cas désespérant.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de cuisiner ?

D’abord les souvenirs de mon enfance, au Maroc. Par exemple, quand j’étais petite et que ma mère, qui est une excellente cuisinière préparait des tajines aux légumes en sauce, j’avais la mauvaise manie d’écarter tous les légumes pour extraire cette délicieuse sauce parfumée aux épices. Me retrouvant seule dans ma cuisine, j’étais incapable de me rappeler les épices de ces fameux plats. C’est là que je me suis lancée en essayant de refaire toutes les recettes des plats que j’adorais, d’abord à mes enfants et ensuite à mes amis. Histoire d’épater la galerie !

Pourquoi se lancer dans des cours de cuisine?

C’est une idée que mes amies m’ont mise en tête et qui a vu le jour, au moment où je me suis rendue compte que mes enfants ont grandi et que je voulais avoir une occupation. J’ai la chance d’être en contact avec deux cultures réputées pour leur gastronomie ce qui me permet de savoir associer les goûts et les épices. Aussi, j’ai entrepris une formation en cuisine en vue d’acquérir des techniques de professionnels. J’ai eu la chance de faire des stages dans des établissements rémois de grande renommée où l’on cuisine des produits frais et des mets raffinés tels que Les Crayères, Le Relais de Sillery ou encore Le Saint Julien.

Quel est votre meilleur souvenir en cuisine ?

Il y a quelques années, mon fils aîné faisait parti d’un projet d’éducation nutritionnelle mis en place par son collège. J’y ai adhéré car les parents étaient conviés à y participer. Le projet se concluant par un repas réunissant 80 personnes, j’ai été désignée pour préparer le plat principal. J’avais préparée des pastillas avec des briouates en accompagnement pour faire découvrir aux gens ces spécialités marocaines. J’ai alors découvert ce que c’était de travailler avec des grandes batteries et du matériel de professionnel, cette expérience m’a amusée et m’a beaucoup marquée.

Quel est votre plat préféré ?

C’est difficile à dire mais j’ai un faible pour le tajine au poulet, pruneaux et figues, amandes et graines de sésame. L’association du sucré et du salé a une grande place dans la gastronomie Marocaine et c’est mon point faible, je dois bien l’avouer !